samedi 20 août 2011

COHORTE DE TRUC!


Cohorte de truc,
de trucmuche, qui se crispe croquant de truc collant,
qui craque leur sbires, leur bidouille truc jusqu'au pire tout pire
s'éclatant tout clinquant en baudruche,
à viens que la fumée vienne dans une carcasse grouillante
un plastron blindé de rage et de haine,
tous unis dans la même rengaine!

Ça dégaine de con en boursouflure dans une cohorte en triste allure
une cohorte qui se trompe à forte mesure
une cohorte en fission sans issus, sans parachute
avec pleins de trou d'autruche, de trou serré,
des œufs en grenades à en faire exploser leurs trucs du dedans,
je sais pas ce que c'est!
Ça contamine, ça cimente sévère!
Lamine le vert de l'herbe à un gris acerbe!
Les cloportes sont châtiées pour ce nid superbe!

c'est la cohorte de l'ersatz,
qui grappillent ses astres métalliques, son cyclones en masse acide!
Cohorte des étrusques zombifiés, détruisent la chair comme des charbonnier!
Au bons ordres du cœur du noyau, celui qui jugule la morve au nez
Sans remord , il se casque son âme à en perdre sa nouille!
Se la dégongle pour jouir ses exigences perfides!
Ils sont plusieurs en cohortes d'amibes!
Des cohortes de boites hard-discount standard
Qui explosent à chaque coin du globe en un gros feu de Bengale!
En trompette, ils se font la fête, à coup de pétards astrales!
Des génies du trou de l'ozone, de la perceuse, du perce oreille!
Le ronge fruit, les barbares balbutiassent!
Nous brulent en concert les cradingues au fond de bouillasse!
Nous déchirent les couches de la peaux jusqu'à ce qu'on pavane au soleil!
Sans excuses ils ont décidés de leur appareil!
C'est le règne du crabe vermeil!
A la pêche au cancer sans instru, sans croix ni bannière!

Une cohorte qui lâche son fist, son fuzz, à la crête du lourd sans aucune frontière!
Une cohorte qui te la met profond, qui te sonde, et te suce jusqu'à la moelle épinière!
Cohorte d'insectes vétustes trônent aux alentours de ton derrière!
En pile, et en chapelle, se sacrent régentes de l'enfer!
En un monde nacré,imbibé et salie,
par les chants de la cohortes, l'épopée investies
S'enlisent de brumes acres, et leurs cantiques à fleur de lie!
se lisent en image, en immondice par magie!
Un mystère bubble-gum sans connaître sa recette!
Parce que le truc on l'appelle machin ou machine!
C'est que le truc, on va pas l'appeler cousin cousine!
Si pour le coup,le machin à charger la machine!
De la robotique faisandés, une usine à viander,
dans un abattoir, nul besoin de prénom, on sort les mitraillettes!
Pourtant chaque chose à un nom, mais ça était mis en rillettes!
On croit que cette cohorte, y en a plus qu'une,
mais c'est bien plus compliqués, on va se manger des prunes!
Pour piloter le truc , pour diriger la cohorte,
on est rester en amorphe
notre morphologie n'a pas sut la parler, à l'identifier
n'a jamais su qui c'était, si elle était en nombre , de sœurs en sœurs,
fallait pas en rigoler, fallait savoir manier la ribambelle§
Jouer un rôle éducatif pour flanquer une beigne aux rebelles!
Fallait pas rigoler, fallait se méfier!
A quoi bon une rouste, c'est vrai!
Elles attaquent tel un bon filet langoustes,
en une myriade de pinces, à la rescousse!
Une défensive qui annonce la guerre
On les charge en venin, elles nous chargent en mangoustes!
De gros rats putrides qui infestent la terre!

La cohorte a copulé, s'est multiplié par milliers, on le sait!
On peut la nommer au pluriel, car plus rien peut nous sauver!
Face à cette existence croissante, on ne sait ni d'Ève ni d'Adam,
qui est la mère ou le père, le savant qui a procréé!
Qui a préparé cette semence dans des tubes ratés!
ça a débordé sur les bords pour se propager!
Afin de mettre à bas la diversité,
la battre à plate couture, pour qu'on est plus le choix!
Qu'on soit tous sous la même barque en purgatoire
afin qu'on purge le désespoir,
que tous s'écroulent et que le bateaux coulent!
Noyés par les cohortes qui exhortent notre peine en un lendemain incertain
Qui excisent l'humanité en un lambeau de peau de chagrin!
Vivre toute notre vie dans des sous-marins monolithes,
Au fond d'un océan asséché sans une seul goutte,
on a perdu les chemins menant à nos gites
ni perle, ni rien de cristallin!
Que du sables et du verre, un désert de doutes!
Le mal d'une mer effacé, on dégueule en trombe au fond de l'eau fantôme!
Qui tangue dans note tête, notre cerveau se dispersent en atomes
on sent la marais dans notre fort intérieur,
mettant en miettes notre corps et le restes à la ruines!

Juste des cités apeurés,
sans portes mais pleins de trucs,
ni fenêtres mais pleins de sort,
qui mettent en bateau nos muscles en mollusques,
notre corps molester aux voyages de la morts!
En galère nous hissons et voguons à grand port!
Une nécropole en cohorte, la cohorte à foison
fixe ses mégalopoles riche en combustion!
La cohorte de truc à sorti son tas de taules!
et nous perdu dans la raison, on se conditionne à se rôle!
De vivre dans la cohorte de truc et mon voisin celle d'à côté,
car il n'y a que cela qui a su exister!

dimanche 7 août 2011